Réforme du Code du travail: Macron face à l’épreuve de la rue

Plan d’avenir pour l’Ecole polytechnique

Emmanuel Macron fait face ce mardi à la première mobilisation sociale de son quinquennat avec l’appel à des grèves et manifestations partout en France lancés par des syndicats qui qualifient la réforme du Code du travail de « régression sociale ».

Côté transports, entre 50 et 80% des lignes SNCF étaient assurées en banlieue parisienne, quand le trafic TGV était normal. Et 2 trains sur 3 circulaient sur le RER A et 1 sur 2 sur le B, tandis que les métros roulaient normalement. La compagnie aérienne Ryanair a, elle, annoncé l’annulation de 110 vols.

Dès le matin, des camions de forains ralentissaient l’autoroute A13, provoquant d’importants embouteillages, et à Paris, plusieurs dizaines d’entre eux perturbaient la circulation.

« Ce n’est pas une loi du travail, c’est une loi qui donne les pleins pouvoirs aux employeurs », a critiqué Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a dit sur France 2 attendre « du monde » avec près de 200 manifestations et 4.000 appels à la grève.

Macron place la lutte contre le « terrorisme islamiste » au coeur de sa diplomatie

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Le président Emmanuel Macron a placé mardi la lutte contre le terrorisme au coeur de la diplomatie française et assuré qu’il allait redonner à une France « indépendante » son rang dans le monde, dans son premier discours de politique étrangère devant les diplomates français.

« La sécurité des Français est la raison d’être de notre diplomatie, cette exigence est viscérale et nous devons y répondre sans faiblir », a lancé le chef de l’Etat devant plus de 150 ambassadeurs français réunis à l’Elysée pour la traditionnelle rentrée diplomatique.

Fixant à ses diplomates « trois axes forts », la sécurité, l’indépendance et l’influence de la France, M. Macron a décliné, dans un long inventaire de l’état du monde, sa volonté d’une France « reprenant son rang parmi les nations » et « capable de se faire entendre ».

Forte baisse en août de la popularité de Macron, qui chute à 40%

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La cote de popularité d’Emmanuel Macron enregistre à nouveau une très forte baisse en août, avec 40% de personnes satisfaites, soit une chute de 14 points en un mois après celle de 10 points déjà observée en juillet, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD).

Le Premier ministre Edouard Philippe enregistre également un reflux de neuf points sur la même période, passant de 56% à 47% de satisfaits.

Le chef de l’Etat a perdu 22 points de popularité depuis le premier baromètre Ifop-JDD publié il y a trois mois, juste après son élection.

Au même moment, en 2012, son prédécesseur François Hollande jouissait d’une popularité nettement plus élevée (54%) et celle de Nicolas Sarkozy était encore plus forte en 2007 (67%).

En août, 36% des sondés se disent « plutôt satisfaits » (-11) et 4% sont « très satisfaits » (-3). Simultanément, le total des mécontents passe de 43% à 57%, se répartissant entre « plutôt mécontents » (37%, +9) et « très mécontents » (20%, +5). 3% (=) des sondés ne se prononcent pas .

S’agissant du chef du gouvernement Edouard Philippe, 45% des sondés se montrent « plutôt satisfaits » (-7) et 2% se disent « très satisfaits » (-2). Chez les mécontents, 32% se disent « plutôt mécontents » (+5) et 13% « très mécontents » (+3). Le taux des personnes interrogées ne se prononçant pas passe de 7% à 8%.

Enquête réalisée en ligne et par téléphone par l’Ifop les 25 et 26 août auprès d’un échantillon de 1.023 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

26 000 euros, les frais de maquillage d’Emmanuel Macron

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Le magazine Le Point a mis la main sur deux factures que doit régler le secrétaire général de l’Élysée : 16 000 et 10 000 euros.

Ces 26 000 euros correspondent à trois mois de travail de la maquilleuse d’Emmanuel Macron, qui le suit dans tous ses déplacements.

Contrairement à son prédécesseur, le chef de l’Etat n’a pas salarié de maquilleuse mais fait appel à Natacha M., 40 ans, qui s’occupait déjà de lui durant la campagne.

Ce jeudi midi, l’Elysée a même confirmé à franceinfo : « Il s’agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l’urgence du moment après son arrivée à l’Elysée. »  « Cela nous a permis d’évaluer les besoins au niveau des prestations et de prendre du recul pour réfléchir à un dispositif moins onéreux », ajoute l’entourage d’Emmanuel Macron.

Une facture moins élevée que celle pour François Hollande

La maquilleuse de François Hollande était payée 6 000 euros net par mois, ce qui selon les calculs de l’hebdomadaire, représentait un coût de plus de 30 000 euros par trimestre pour l’Elysée.

La facture de maquillage d’Emmanuel Macron, qui semble élevée pour beaucoup d’internautes, est donc légèrement moins élevée que celle de son prédécesseur.

Hollande adresse une sévère mise en garde à Macron

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François Hollande a, pour la première fois depuis son départ de l’Elysée, adressé une vigoureuse mise en garde à Emmanuel Macron, l’exhortant mardi à ne pas « demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles » à l’approche d’une rentrée sous tension.

« Il ne faudrait pas demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles », a prévenu l’ancien chef de l’Etat à l’adresse de son successeur, qui fut aussi son protégé lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée puis ministre de l’Economie.

Invité à l’ouverture du festival du film francophone d’Angoulême mardi, l’ancien président a renchéri devant la presse: « il ne faudrait pas flexibiliser le marché du travail au-delà de ce que nous avons déjà fait, au risque de créer des ruptures ».

Un avertissement lancé alors que, dans le même temps, à Paris, le cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud commence à recevoir les partenaires sociaux pour leur présenter les premiers arbitrages relatifs aux ordonnances réformant le code du travail.

Cette mesure sensible, qui s’ajoute à la diminution des contrats aidés ou à la baisse des APL, augure d’une rentrée sociale et politique potentiellement délicate pour l’exécutif.

Et permet à François Hollande, qui avait promis d’observer une certaine « réserve », au moins dans une « première période », de prendre position, alors qu’il ne s’était exprimé publiquement qu’à une seule reprise et à mots choisis, à Arles le 21 juillet.

« Ce qu’il faut, c’est conforter le mouvement qui s’est engagé, l’investissement, la consommation, le pouvoir d’achat et éviter toute décision qui viendrait contrarier ce mouvement », a encore insisté François Hollande.

Alors que plusieurs indicateurs économiques sont au vert, la garde rapprochée de M. Hollande s’est empressée ces derniers jours de défendre le bilan de l’ancien chef de l’Etat en lui attribuant les mérites de l’embellie. Et M. Hollande est lui aussi monté au créneau mardi pour réhabiliter son action.

Source : AFP

Code du travail : la réforme présentée le 31 août

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Dans un entretien au Parisien ce vendredi, le Premier ministre Edouard Philippe précise le calendrier de la réforme du code du travail, et défend Muriel Pénicaud.

On en sait un peu plus sur la réforme du code du travail. « La concertation se poursuit pendant l’été » et le texte sera présenté « le 31 août », affirme le Premier ministre Edouard Philippe dans un entretien au Parisien publié ce vendredi.

Macron salue l’engagement décisif du Président Bouteflika pour le développement du partenariat d’exception entre l’Algérie et la France

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APS

Le président français Emmanuel Macron a salué la « vision et l’engagement décisif » du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour « le développement du partenariat d’exception » qui unit l’Algérie et la France, dans un message de remerciement, suite au message adressé par le chef de l’Etat à son homologue français à l’occasion de la fête nationale de son pays le 14 juillet.

« Je vous remercie pour votre courrier à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet et je saisis cette occasion pour vous transmettre, au nom de la France et en mon nom personnel, un message chaleureux d’amitié et de respect », a écrit le président français dans son message.

Dans son message Macron écrit: « je salue votre vision et votre engagement décisif dans le développement du partenariat d’exception qui unit la France et l’Algérie. Votre impulsion dans la refondation engagée en 2012 avec mon prédécesseur a permis des avancées spectaculaires dans tous les domaines.

Jamais dans l’histoire les liens entre nos deux pays n’ont atteint un tel niveau d’excellence et de densité ».

Le président français souhaite renforcer cette dynamique avec son homologue algérien et donner aux relations bilatérales « une dimension supplémentaire ».

« Ce travail a commencé dès lendemain de mon élection. Il consiste à assumer notre mémoire commune dans sa vérité et son intégrité. Vous connaissez mes convictions et ma détermination à assumer cet héritage partagé dans un esprit de lucidité et d’apaisement », a encore souligné le Président français.