
Nasser Al-Khelaïfi, patron du groupe de télévision beIN Media et du PSG, a été inculpé jeudi dans une affaire de corruption liée à l’attribution de droits TV du Mondial de football, même si la justice suisse ne retient plus contre lui que « l’instigation à la gestion déloyale ».
Poursuivi « dans le contexte de l’attribution de droits médiatiques de différentes Coupes du monde de football et Coupes des Confédérations », le dirigeant qatarien a trouvé un accord amiable avec la Fifa, qui a par conséquent retiré sa plainte pour corruption contre lui, a fait savoir le bureau du procureur général suisse (MPC).
De son côté, l’ancien N.2 de la Fifa Jérôme Valcke a été inculpé dans le même dossier pour « corruption passive, gestion déloyale multiple et qualifiée et faux dans les titres ».
M. Al-Khelaïfi et un troisième homme, actif dans le domaine des droits sportifs mais dont la justice suisse ne donne pas le nom, sont accusés d' »instigation à la gestion déloyale qualifiée commise » par l’ancien secrétaire général de la Fifa. Ce troisième homme, non nommé, est aussi accusé de « corruption active ».