Le texte a été adopté par 215 voix contre 58, et 7 abstentions. Deux recours différents au Conseil constitutionnel sont prévus à gauche, ce qui va repousser de quelques jours la promulgation.
C’est l’épilogue de deux semaines mouvementées : le Parlement a adopté ce dimanche, par un ultime vote de l’Assemblée, le projet de loi controversé instaurant le passe vaccinal, que le gouvernement veut voir entrer en vigueur au plus vite face au «raz-de-marée» du Covid-19. Le texte a été approuvé par 215 voix pour, celles de la majorité, des deux tiers des LR et d’une minorité des socialistes. Ils ont été 58 députés à se prononcer contre, dont la gauche de la gauche, les UDI et le RN, et trois dissidents LREM. Sept députés se sont abstenus.
Deux recours différents au Conseil constitutionnel, dont un de La France insoumise, sont prévus à gauche, pour garantir le respect des «libertés fondamentales», ce qui va repousser de quelques jours la promulgation. Pour ce douzième texte sanitaire en deux ans, une simple semaine d’examen était programmée initialement, pour une mise en application voulue dès le 15 janvier. Le temps a finalement doublé, entre couacs, polémiques et rebondissements à répétition, avec en point d’orgue les déclarations d’Emmanuel Macron, décidé à «emmerder» les non-vaccinés.