C’est la première fois qu’un président français se rend sur les lieux du massacre dont le nombre de morts est estimé par les historiens à au moins plusieurs dizaines, le bilan officiel n’en dénombrant que trois.
Emmanuel Macron a dénoncé ce samedi des « crimes inexcusables pour la République », à l’issue d’une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre des Algériens commis lors du 17 octobre 1961. Le chef de l’Etat « a reconnu les faits : les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République », indique un communiqué de l’Elysée, faisant référence à celui qui était à l’époque des faits préfet de police de Paris.