Les têtes décapitées des résistants algériens ont été longtemps oubliées. Il faut attendre 2011 pour que l’anthropologue et historien algérien Ali Belkadi les redécouvre, perdues dans la collection de 18 000 crânes du Musée de l’homme.
C’est en décembre 2017 que le président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Alger, se dit « prêt » à ce que Paris renvoie ces crânes en Algérie. Fin décembre 2017, sous la présidence de Bouteflika que l’Etat algérien a officiellement déposé une requête auprès de la France pour la restitution des crânes de combattants tués lors des guerres coloniales au 19e siècle.
Après la demande officielle de l’Algérie, les crânes qui font partie des collections des musées nationaux doivent être déclassifiées avant de pouvoir être rendues à leur pays d’origine. Une démarche qui doit passer par une loi. Ce qui a pris du temps entre l’introduction de la demande et la restitution qui s’est fait à la veille du 58eme anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.