Algérie : Bouteflika fête ses 80 ans et toujours au pouvoir

Abdelaziz Bouteflika fête aujourd’hui son anniversaire. Né à Oujda (Maroc) le 2 mars 1937. Au pouvoir depuis 18 ans, il a été réélu en 2014 pour un quatrième mandat, affaibli par la maladie, suite à un accident vasculaire cérébral un an plus tôt, il est impossible de savoir comment il va réellement. Le 20 février dernier, son équipe a fait annuler la visite d’Angela Merkel, officiellement à cause d’une bronchite aigüe.

Depuis 2013, le président algérien n’a plus tenu aucun discours public car il n’en est pas capable. Il n’a d’ailleurs pas pu faire campagne en 2014. Les Algériens ne voient leur président que lorsqu’il reçoit des responsables étrangers. Ces images de télévision sont généralement muettes et ne réussissent cependant pas toujours à masquer l’air hagard et détaché du président.

Face à cela on se pose toujours la question : Qui dirige en Algérie?

La question sur sa capacité a dirigé le pays pose problème vue son état de santé et son incapacité a s’adresser aux algériens. Beaucoup parle d’un clan qui est derrière l’image de Bouteflika pour diriger le pays et maintenir leur système en place le temps de trouver un remplaçant qui prendra le relais par peur de remise en cause de leurs intérêts.

Pourtant une partie de l’opposition appel a appliqué l’article 102 de la constitution qui stipule en son début : Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose,à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement.
Mais la culture d’élection libre et démocratique n’est pas encore adopter et la question de succession n’est pas régler, ya même des membres du FLN qui disent que : « Un cinquième mandat n’est pas exclu », confie un membre du parti, « si l’état de santé du président le permet, bien sûr ».

Le peuple algérien depuis quelque année choisi l’abstention dans les élections car il se sont rejeté et mal représenter et surtout ils n’ont plus confiance.  « Le vote n’est pas un acte de liberté politique. C’est un acte de conformité politique. Ceux qui refusent de voter n’expriment pas leur silence, mais crient dans l’oreille des politiciens : « vous ne me représentez pas ! Ma voix n’est pas prise en compte dans ce système. Je ne vous fais pas confiance ! » » Citation de Wendy McElroy.

Les recettes pétrolières se sont réduite suite à la baisse des prix du pétrole, sachant que 98% des exportations de l’Algérie proviennent des hydrocarbures. Et a l’instabilité politique et économique s’ajoute l’instabilité sociale : Les gréves, protestations sont presque enregistrés chaque jour, pour dénoncer la corruption, le chômage, le pouvoir d’achat.

Comment calmer les protestations sociales avec les caisses vides?

 

Auteur : Votre news

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